Un soldat de Napoléon :
Lieutenant Colonel Jean-Pierre Arnaudet

 

Cet homme qui a marqué son temps, fit toutes les campagnes de Napoléon avant d'être maire de Collonges de 1837 à 1848.

Il était Officier de la Légion d'Honneur.

Jean-Pierre Arnaudet est né le 12 septembre 1768 en Suisse (dans le canton de « Cressier »). Sa famille d'origine française retourne au pays et s'installe à Collonges.

Ses états de service au 14e Régiment de Chasseurs.

A 18 ans, il s'engage le 10 août 1786 dans le régiment de Brie-Infanterie (24e régiment d'infanterie), puis entre aux « Hussards de la Mort » le 1er janvier 1793.

De 1793 à 1796, on le trouve aux Armées du Nord, de la Moselle, à l'Armée des Pyrénées-Orientales et en Vendée.

De 1797 à 1801, il participe à la Campagne d'Italie où il devient Sous-Lieutenant. Ses nombreuses blessures démontrent son courage : deux coups de feu, un coup de baïonnette, une estafilade de sabre, une balle dans un pied.

Il fait ensuite la Campagne d'Autriche au sein de la Grande Armée avec le grade de Capitaine. Il est à nouveau blessé à Eckmûhl et Essling.

Il participe à d'autres combats en Allemagne, en Espagne, en Saxe. Il est alors nommé Chef d'escadron. Il sera à nouveau sérieusement blessé d'un coup de lance au combat de Grossheim.

Avant de terminer sa carrière de militaire avec le grade de Lieutenant Colonel et sa participation à la Campagne de France.

Il reçoit la Croix de Chevalier de Saint-Louis.

Il retourne à Collonges où il devient conseiller municipal en 1824 puis maire en 1837. Il assure cette fonction jusqu'en 1848.

Il meurt à Collonges le 5 mars 1854.

Informations de Albert Rabot (Association des « Amis du Patrimoine Napoléonien »).

 

Le 18 avril 2004, la municipalité de Collonges-au-Mont-d'Or rend hommage à ce valeureux soldat.

 

Quelques photos de la cérémonie

 


Le défilé.


Le défilé.


Michel Reppelin,
maire de Collonges.

 


La tombe.


Inauguration de la plaque
Michel Reppelin et Albert Rabot.


La tombe du Lt Col Arnaudet.

 


L'hommage.


Hussards présentant les armes.


Grognards et hussards devant la mairie.

 

 Cliquez sur le journal
pour consulter l'article paru dans « Le Progrès »

 

 

Les hussards de la mort

 

Hussard de la mort.

Le 28 juillet 1792 l'uniforme des hussards de la mort faisait l'objet d'un décret.

Leur signe de reconnaissance : deux os croisés surmontés d'une tête de mort avait vraisemblablement été emprunté au 5e régiment de hussards de l'armée prussienne. Pelisse et sabretache étaient toutes deux ornées du terrifiant symbole.

Hussard de la mort.

Le 12 juin 1792 était autorisée par décret la formation de deux compagnies de Hussards de la Mort.

A l'automne 1792, la France déclarait la guerre à l'Autriche.

L'Assemblée Nationale autorisait par des lois, certains citoyens patriotes à lever plusieurs corps de volontaires qui allaient porter la bonne parole de la Révolution. Parmi eux, les volontaires des Hussards de la Mort étaient pour la plupart issus des riches familles du nord de la France.

Le régiment prestigieux des Hussards de la Mort fut la réponse « à la Française » aux menaces de Monsieur de Brunswick et de ses « Totenköpfe » qui avaient promis de raser Paris.

Le 20 septembre 1792, ils furent engagés dans la bataille de Valmy où ils obligèrent aux côtés de l'armée de Kellerman l'infanterie prussienne à reculer.

Le 5 décembre 1792, au sein de l'armée de la Moselle, ils s'emparaient de Sarrebourg mais reculaient à leur tour face aux Prussiens.

Le 5 mars 1793, la Convention décidait la création du 14e régiment de Chasseurs à cheval avec les rescapés des deux compagnies de Hussards de la Mort.

[Retour article]

 

Ordre de Saint-Louis

 

Je vous invite a vous rendre sur le site de l'Ordre Royal et militaire de Saint-Louis où vous pourrez peut-être découvrir dans leur base de données un ancêtre nommé chevalier de l'Ordre de Saint-Louis durant la Restauration. Cette récompense a été créée par Louis XIV.


cliquez pour agrandir

L'insigne est une croix d'or à huit pointes, émaillée de blanc, anglée de fleurs de lys d'or. Elle est portée par les chevaliers, pendue à un petit ruban de couleur feu.

Jean-Pierre Arnaudet est nommé Chevalier de l’Ordre de Saint Louis le 01/11/1814 alors qu’il est Major au 14e Chassac.

[Retour article]


[Haut de page]