Armes de Lyon

 

Je ne pouvais pas présenter des lions qui est l'animal des armes de la ville de Lyon, sans aborder le blason de la ville.

L'origine du blason de la ville de Lyon remonte au Moyen-âge avec les armoiries des comtes de Lyon qui arborent :

un lion d'argent sur champ de gueules

De nombreux épisodes historiques amenderont les représentations de ces armes avant de se fixer depuis le début du XXe siècle sur la représentation telle que l'on peut voir actuellement :

Blason de la ville de Lyon De gueules au lion d'argent rampant armé et lampassé du même
au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.

Devise : « Avant avant lion le melhor »

 

Avant de vous laisser naviguer parmi les représentations de lions dans la ville ou lors de manifestations artistiques, si vous voulez en savoir plus sur les armes de Lyon, vous pouvez trouver ci-dessous un article paru dans le Bulletin des Amis de Lyon et de Guignol (n° 250 et 251 diffusés en juillet et novembre 2010).

Armoiries de la ville de Lyon

Article rédigé par Jeris Castelbou pour la Société des Amis de Lyon et de Guignol.

Les armoiries de la ville de Lyon reflètent la riche histoire que cette ville a traversée depuis la fin du 13e siècle, date à laquelle le premier blason est attesté. Depuis, il n'a cessé de se transformer, en passant par une période d'absence avant de renaître et de subir différentes mutations qui l'amèneront à sa forme actuelle qui s'apparente plus à un logo. Nous allons essayer de parcourir les différentes époques et représentations qui ont existé depuis ses origines à nos jours et nous essayerons d'apporter un élément de réponse quant à la signification du lion dans nos armes. Mais avant de cheminer dans le temps, voici quelques rappels sur la symbolique des blasons.

Les blasons sont apparus vraisemblablement au 12e siècle dans les tournois et les guerres. C'est une marque distinctive et exclusive qui est d'abord utilisée par les familles nobles, avant d'être utilisée par tous y compris par les villes.

L'écu est la surface géométrique à l'intérieur de laquelle sont représentées les couleurs et les figures qui constituent les armoiries. La forme de l'écu a pu varier en fonction des époques et des pays.
L'écu de Lyon est dit « français ». Il rappelle le bouclier au temps des croisades. Sa forme est elliptique et se termine vers le bas en pointe arrondie.
On peut accompagner l'écu d'ornements et de marques d'honneur, voire de supports ou de devises. La description répond à des règles très strictes et un vocabulaire y est associé.

Pour permettre une identification rapide, le blason n'utilise qu'un petit nombre de teintes appelées émaux. L'or (jaune) et l'argent (blanc) sont les métaux. Le gueules (rouge), l'azur (bleu), le sinople (vert), le sable (noir), parfois le pourpre (violet) constituent les couleurs. Lorsque l'écu est divisé en parties de couleurs différentes selon des divisions plus ou moins compliquées, on dit qu'il est partitionné. Ce n'est pas le cas pour Lyon. Il n'y a pas de partition, car il n'y a qu'un seul émail de gueules.

L'écu peut être chargé de pièces qui sont de trois sortes : les figures héraldiques, les figures naturelles et les figures artificielles.
Ecu.Les figures héraldiques géométriques qui sont les plus simples se nomment des pièces honorables, car les plus anciennes. La partie supérieure de l'écu se nomme le chef. Pour préciser qu'une figure se trouve dans le haut de l'écu, on dit qu'elle est en chef. C'est le cas pour Lyon, qui a une pièce honorable qui occupe le tiers supérieur.
Les figures naturelles utilisées dans les blasons sont réparties en cinq classes : les figures humaines, les animaux, les plantes, les astres et les éléments. Les animaux représentés en armoiries, regardent généralement la droite de l'écu. Ce n'est pas le cas pour Lyon, ils regardent à gauche. Dans ce cas, on dit qu'il est contourné. La posture habituelle du lion est : rampant, c'est-à-dire élevé sur ses pattes de derrière. En général, le lion est toujours vu de profil, il ne montre qu'un œil. C'est tout à fait la symbolique utilisée dans la représentation à Lyon. Quand le lion a les ongles ou la langue visible dans un émail différent de celui du reste du corps, on dit qu'il est armé et lampassé. Bien qu'à Lyon, les représentations ne montrent pas de différence, puisque ses ongles et sa langue sont argent comme le reste du corps, on le décrit de la sorte. L'extrémité de la queue doit être retournée en dedans, cependant, les représentations la montrent plus souvent retournée en dehors.

Ecu Lyon actuel. Dans sa représentation actuelle, on décrira le blason de la ville de Lyon de la sorte : « De gueules au lion d'argent rampant armé et lampassé du même ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or ».

La ville de Lyon n'a pas de devise. Ce sont souvent les corporations ou institutions lyonnaises qui en usent. Certains auteurs établissent que la devise extraite d'une lettre de Cicéron à Lucius Munatius Plancus, le fondateur de Lyon, serait la devise officielle. Il s'agit de : VIRTVTE DVCE, COMITE FORTVNA, que l'on peut traduire en La vertu pour guide, la fortune pour compagne. Ces mots étaient sculptés sur le fronton de la Loge du change, mais ce n'est pas une preuve pour affirmer que c'est la devise de Lyon. Dans quelques représentations, on a même pu voir une devise peut-être plus connue qui est : Avant ! Avant Lion le melhor !

Nous allons maintenant aborder les représentations qui se sont succédées au cours des siècles.

Depuis l'antiquité, le roi des animaux a toujours joué le rôle principal dans les emblèmes puis les armoiries de la ville de Lyon. Cet animal n'a aucun rapport avec l'ancien nom de la ville : Lugdunum (Lug pour le dieu qui avait pour messager un corbeau et dunum qui signifie la colline), mais peut-être avec le remplacement du nom Lugdunum par Leona au 11e siècle. D'ordinaire, le lion est employé par les peuples comme emblème de la force, du courage, de la vigilance et de la supériorité. Il n'y a qu'un pas à franchir pour voir en lui le souvenir figuré du courage de nos pères, armés pour la défense de leurs libertés. Certains auteurs justifient la présence du lion dans le blason en remontant à Marc-Antoine qui avait choisi cet animal pour symbole. Une médaille gravée en 43 avant JC présente au revers un lion passant avec les lettres LVGV.

Des historiens pensent que dès le 5e siècle Lyon présente dans ses armes un lion d'or (en particulier lorsque la ville était la capitale de la Bourgogne) ou d'argent, voire de sable sur un champ de l'écu de gueules, qui est la couleur rouge des rois. Le chef est quant à lui absent ou présente des bandes, mais là, il y a différentes informations qui semblent parfois contradictoires.

Le 10 avril 1312, la ville de Lyon est réunie définitivement à la couronne de France, après que l'archevêque Pierre III de Savoie ait cèdé ses droits au roi Philippe-le-Bel. C'est pour perpétuer cet évènement important que les lyonnais ont ajouté à l'écu un chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or. Cet ajout a peut-être été effectif en 1320, date à laquelle Lyon commence à s'émanciper réellement du joug des archevêques. Ces armoiries régulières sont reconnues de tous. Steyert, dans son Armorial général du Lyonnais, Forez et Beaujolais, indique que « la ville de Lyon n'a pas eu de blason, avant de s'être constituée en commune, ce qui arriva à la fin du 13e siècle. Elle prit alors pour armes un lion, emblème parlant de la cité, et une fleur de lis pour marque de son union à la monarchie et de la suzeraineté du roi de France ».

Une hypothèse consiste à penser que le chef entre 1312 et 1380 était semé de fleurs de lis. Pourtant, aucune pièce ou monument ne vient confirmer cela. On trouve bien au Palais de Justice une peinture qui présente le blason semé, mais cela ne peut conforter cette hypothèse. De même pour contredire ce fait, ne faut-il pas se référer aux patentes de Philippe-le-Bel dont le sceau est à trois fleurs de lis ? Il n'y avait donc pas de raison que Lyon ne suive pas les représentations des rois.

Cette représentation qui est constante durant cinq siècles a consacré ces armoiries.

Sous le règne de Charles VI, la ville eut un procès contre l'archevêque Amédée de Talaru qui voulait priver la ville de son blason, mais l'arrêt reconnut le droit de la ville et les armoiries qui avaient été détruites durent être redressées. En 1584, on peut noter une anecdote concernant le don d'un lion à la ville. Mandelot, gouverneur du Lyonnais, offre à la ville un lion vivant, comme symbole de son nom et de ses armes. Une délibération municipale rend compte de ce fait et du renoncement au présent pour des raisons d'économies.

A la Révolution, les blasons qui apparaissent comme des symboles de l'Ancien régime vont disparaître. Lyon ne va pas échapper à cette règle. En 1793, suite au soulèvement contre l'armée de la Convention, la ville devient une Commune Affranchie (le décret du 12 octobre 1793 rendu par la Convention déclare que « Lyon n'est plus »(*)). Elle a perdu à la fois son nom, mais aussi ses armoiries. Le sceau utilisé à cette époque ne présente plus de lion, mais uniquement les emblèmes du Siège de Lyon : les marteaux des démolisseurs, les chaînes qui marquent la fin des libertés, les torches signe de la guerre civile.

Ecu Lyon Empire. Le 17 mai 1809, un décret impérial permet aux villes qui en feraient la demande d'obtenir des lettres patentes pour leur accorder des armoiries. C'est à cette époque que Lyon retrouve ses armoiries. Elle est élevée au rang de bonne ville du Premier Empire. Et à ce titre, la ville se dote officiellement des ornements extérieurs réservés à cette catégorie, à savoir, une « couronne murale à sept créneaux d'or, sommée d'une aigle naissante d'or pour cimier, soutenue d'un caducée de même auquel sont suspendus deux festons servant de lambrequins, l'un à dextre de chêne, l'autre à sénestre d'olivier, aussi d'or, noués et rattachés par des bandelettes de gueules. Le chef est de gueules à trois abeilles d'or de face ».

Les abeilles, symbole du nouvel Empire ont remplacé les fleurs de lis. La couronne murale aux sept créneaux qui symbolise les villes fortifiées de l'Antiquité apparaît pour la première fois.

Il faudra attendre la Restauration pour que la ville retrouve ses armes royales.

L'Armorial de l'Empire est abandonné lors de l'établissement de la Restauration. L'ordonnance du 26 septembre 1814 de Louis XVIII autorise le retour des blasons pour les villes. En effet, une ville qui arborait un blason durant la monarchie pouvait demander à la Commission du sceau le retour de l'emblème. Depuis avril 1814, l'administration municipale de Lyon avait repris ses anciennes armoiries qu'elle avait obtenues grâce à la bienveillance paternelle des Rois. Mais il faudra attendre le 11 février 1815 pour que cet usage soit délibéré au Conseil municipal. C'est à l'initiative du maire Jean Joseph Méallet, comte de Fargues que cette légalisation est souhaitée. Il présente des dessins de ces armoiries réalisées par M. Revoil, professeur de peinture à l'école Royale des Beaux-Arts de Lyon. La délibération approuve le vœu qui est adressé au Ministre Secrétaire d'Etat de l'Intérieur de rétablir la possession des anciennes armoiries. La ville demande d'« ajouter comme pièce d'honneur le glaive d'argent pour rappeler la défense honorable faite pour la cause Royale par la ville de Lyon ». C'est-à-dire la loyauté de la ville à la couronne contre les armées de la Convention lors du siège de 1793.
Le souhait d'ajouter l'épée haute dans la patte du lion est à nouveau exprimé lors d'une séance du Conseil municipal le 30 novembre 1818, présidée par le Baron Rambaud. Cette volonté est validée. Il est même voté les fonds nécessaires que la Chancellerie pourrait réclamer pour acquitter les droits du sceau.

Le roi Louis XVIII accorde le 27 février 1819 les lettres patentes(*) qui avaient été demandées. Elles sont signées de sa main et redonnent à sa « bonne ville de Lyon » l'autorisation de porter ses armes originelles, tout en accordant l'ajout de l'épée dans la patte droite du lion. L'enregistrement de ces lettres à la Cour Royale a été retardé jusqu'au 19 août 1820. Le blason s'énonce ainsi : « De gueules au lion armé et lampassé d'argent, tenant en la patte dextre une épée haute de même, au chef cousu de France, qui est d'azur à trois fleurs de lis d'or ».

Ecu Lyon 1830. A l'issue des Trois Glorieuses, la monarchie de Juillet renonce aux symboles monarchiques et en 1830, les fleurs de lis sont remplacées par des étoiles d'or qui se veulent neutres pour symboliser l'adhésion de la monarchie au parlementarisme. A partir de là, il n'y a plus de règles héraldiques qui s'appliquent et un vrai désordre s'établit au bon vouloir et à la fantaisie des artistes. Il n'y a plus d'armoiries officielles. Parfois, l'écu ne présente plus de chef ou bien un chef vide de tout meuble. Certains laissent au lion le glaive, alors que d'autres l'enlèvent.

En 1848, la Deuxième République tout comme la Première, ne souhaite pas arborer d'armoiries, néanmoins, elle ne les supprime pas. Il faut attendre le Second Empire avec Napoléon III pour voir réapparaître les abeilles. Mais aucun texte officiel ne précise ou confirme ce nouveau blasonnement. Le sénateur Vaïsse dans une lettre du 21 mai 1859, exprime le désir de régulariser l'usage des armoiries de la ville en confirmant celles du Premier Empire. Mais là, aussi, aucun acte officiel ne vient concrétiser ce souhait.

A ses débuts, la Troisième République tolère les armoiries et remet les trois étoiles dans le chef, ce qui n'a aucune signification. On aura des représentations fantaisistes qui sont sans fondement. La forme du lion est modifiée, on le tourne, on l'incline, sa queue est partagée en deux houppes, il perd même parfois les attributs de sa virilité. Le métal est également changé. On désignait ces représentations comme étant des « fausses armoiries ». Les emblèmes impériaux sont supprimés. Ainsi, on peut noter une délibération du conseil municipal du 17 février 1880 qui demande à l'administration de faire disparaître ces emblèmes sur le fronton des casernes de la Part-Dieu.
Toujours en 1880, un conseiller municipal de la commission des intérêts publics, M. Vacheron propose que la ville réclame le rétablissement des armes traditionnelles en supprimant l'épée dans la patte dextre du lion. Ce rapport n'aura aucune suite.

Il faudra attendre le début du 20e siècle pour retrouver le blason original. Le lion sans épée et le chef de trois fleurs de lis est de retour vers 1900, six siècles après son adoption initiale par la cité. Avec l'Exposition internationale de 1914 la municipalité souhaite fixer une fois pour toutes l'image authentique des armes de la Ville. Suite aux études réalisées par les archivistes de la ville, le maire, Edouard Herriot va annoncer que l'écusson original de la commune de Lyon devrait dorénavant être respecté et qu'il serait : « Au lion d'argent sur champ de gueules, au chef cousu de France ». L'écusson est couronné du rempart à cinq tours, symbole distinctif de défense nationale, réservé aux villes que les rois appelaient leurs « bonnes villes ». Il est entouré au dessous de la fameuse devise des bourgeois de Lyon (*) : « Avant, Avant, Lion le melhor ! ». Un article du Progrès du 10 janvier 1914, mentionne cette décision sous le titre « Après de nombreuses fantaisies officielles et officieuses, l'écusson de la Ville reprend sa première figure ». Mais le journaliste semble regretter cette décision et aurait préféré un « emblème nouveau symbolisant la grande cité républicaine d'aujourd'hui ». Cette décision aura eu le mérite d'arrêter une représentation qui n'évoluera plus jusqu'à nos jours, puisque c'est cet emblème qui matérialise notre ville. Toutefois d'un point de vue purement historique, ce blason ne devrait pas être le blason officiel de la ville puisque la dernière décision gouvernementale sur le sujet sont les lettres patentes de Louis XVIII qui avaient arrêté les armoiries de 1819.

Ecu Lyon 1830. Pour être complet sur les armoiries, nous ne pouvions pas ne pas rappeler que la ville au cours du 20e siècle, a reçu plusieurs décorations qu'elle peut porter dans ses armes.
Après que la ville ait été désignée par le Général de Gaulle en 1944, capitale de la Résistance, le décret du 20 novembre 1946, attribue à la ville de Lyon, la médaille de la Résistance Française avec rosette.
Le décret du Président de la République (Vincent Auriol) du 28 février 1949, confère la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur ainsi que l'attribution de la Croix de Guerre avec palme à la ville.

Enfin, même si cela n'a pas la même signification que les armes d'une ville, les maires ont essayé de mettre en place des représentations modernes pour symboliser la ville de Lyon. Elles ont le même but que les armoiries, à savoir, l'identification la plus rapide possible et le lien d'appartenance avec la ville. Il nous faut là aussi brièvement les aborder.
Le label inventé par Louis Pradel en 1963 : « Lyon ville internationale » a été le premier essai.
Francisque Collomb qui utilisait les armoiries au lion et aux trois fleurs de lis, adopte en 1983 un nouveau sigle pour la ville de Lyon destiné à améliorer l'image internationale de la ville. Et pour faciliter ce départ, il fut même associé à la transat en double sur le catamaran Jet Services(*). Le logo a été dessiné par Florent Garnier.
En 1989, Michel Noir instaure une représentation de l'Hôtel de Ville comme emblème de Lyon. Le logo est dessiné par Jean-Claude Parmeland.
Raymond Barre en 1995 ramène le lion qui est stylisé par le dessinateur Florent Garnier.
Depuis septembre 2001, la municipalité de Lyon utilise un logo qui s'inspire des armoiries de la ville. Il représente un lion blanc sur fond bleu, à gauche, et rouge, à droite. En dessous apparaît la dénomination de la ville. Ce blason-logo a été modernisé par l'agence Euro RSCG Ensemble.

Comme vous avez pu le lire, notre identité est riche et s'appuie sur les mouvances de notre histoire. A ce titre et sans être passéiste, il reste important qu'elle soit conservée, même si des modifications lui sont apportées. Elle doit matérialiser notre appartenance à la cité. Maintenant, avec ces descriptions lorsque vous regarderez sur les frontons des monuments, établissements publics où l'on retrouve souvent le blason, vous pourrez assez aisément identifier à quelle époque il correspond. Une chasse nouvelle va peut être s'ouvrir à vous, pour rechercher des blasons et la vérification de la pertinence de la représentation avec l'époque où il a été créé.

Quelques lions dans la ville…

Quelques représentations admirables sont visibles dans la ville au détour des rues sur certains édifices, ponts, etc…

Comme cela a été mentionné dans l'historiqe des armes de Lyon, la précédente représentation présentait un lion tenant un glaive. On trouve encore quelques exemples de cette représentation.

 

Pour découvrir un éventail plus complet de représentations, cliquez sur le Quelques lions dans Lyon.lion.

 

Ce sera le décret du 7 octobre 1794 qui rendra son nom à Lyon.
Le manuscrit original se trouve aux Musées Gadagne.
Il est à noter que dans ces lettres patentes, il est fait mention de la délibération du 11 février 1818, mais en fait il s'agit bien de la délibération du 11 février 1815.
On peut retrouver aux Archives Nationales des lettres patentes en date du 17 novembre 1818 qui ne prévoyaient pas le glaive et qui ont été annulées (cote BB 29/988).
Les bourgeois de la ville sont en conflit avec l'archevêque qui exerce un pouvoir temporel et spirituel. Ils veulent plus de libertés communales et lors de la grande révolte de 1269, le cri de guerre de la ville sont ces mots en Arpitan. Ils sont souvent confondus avec la devise de la ville. C'est d'ailleurs ce qu'à fait Edouard Herriot.
Le voilier barré par Patrick Morvan et Jean Le Cam arrive 3e de la seconde Transat en double qui comptait cinquante-cinq concurrents.