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La Campagne de France de 1814

 

Après la campagne d'Allemagne et la défaite de la bataille de Leipzig, les troupes napoléoniennes vaincues franchissent le Rhin entre le 20 décembre 1813 et le 1er janvier 1814 pour combattre en France et espérer sauver l'Empire. C'est le début de la campagne de France.
Napoléon Ier affronte dans l'Est de la France les troupes coalisées qui sont divisées en trois armées.
Le maréchal Augereau commande l'Armée de Lyon. Dans les plans stratégiques de Napoléon, cette armée a un rôle important à jouer pour créer une diversion par le sud et ainsi diviser les armées coalisées. L'offensive débute le 17 février et permet de reprendre Bourg-en-Bresse puis Mâcon. Un peu plus tard, début mars, c'est Lons-le-Saunier et Poligny qui sont repris.
Les Autrichiens réagissent et envoient un corps d'armée dans la vallée de la Saône. Leur nombre oblige l'armée de Lyon à se replier et le 18 mars, c'est la bataille de Saint-Georges-de-Reneins qui nécessite un autre repli sur Limonest. Augereau établit son quartier général au château de la Barollière.

Le 20 mars 1814, la bataille de Limonest se prépare. Le front autrichien s’étend de la Tour de Salvagny à Anse. L’armée d’Augereau est disposée de Couzon à Tassin par Limonest. La division Musnier (brigades Passelac et Ordonneau) occupe la ligne des hauteurs entre Couzon, Limonest et le ruisseau le Semonet. Au centre la division Pannetier défend le plateau de Dardilly : la brigade Gudin est sur la colline du Paillet, la brigade Estève occupe Dardilly et le contrefort au dessus du ruisseau des Planches. Le 13e cuirassiers et le 4e hussards sont en 2e ligne. À l’aile droite la division Digeon est sur le plateau d’Ecully et le 12e hussards surveille la route de Moulins.

La bataille commence vers 13 heures. Après une préparation d’artillerie, les autrichiens passent à l’attaque sur le plateau de Dardilly. Les combats sont rudes et le village est pris et repris. Sur Limonest les engagements sont moins vifs, car une brigade ennemie est en train de contourner le massif des Monts-d’Or, de prendre Couzon et Saint-Romain et de s’infiltrer sur les hauteurs du massif. Le général Musnier qui commande l’aile droite, de crainte d’être tourné, ordonne prématurément le repli sur Vaise. Les brigades Gudin puis Estève doivent alors décrocher sur Ecully et la Duchère.
Pendant ce temps l’aile gauche française avance en direction de Charbonnières, mais menacée d’être tournée, elle recule en se défendant pied à pied. Vers 15 heures la situation est critique pour les divisions repliées sur Vaise. Augereau envoie la brigade Estève en renfort à Digeon sur l’aile gauche. La division Musnier et la brigade Gudin contre-attaquent à la Duchère et Rochecardon et tiennent jusqu’à la nuit. Pendant ce temps à l’aile droite, Digeon attaqué sur trois côtés doit faire retraite. Pour protéger la retraite le 13e cuirassiers et le 12e hussards chargent sur les routes, s’emparent de canons et font des prisonniers.
Pendant ce temps les forces françaises dans la Bresse ont dû également se replier sur Lyon. La ville est en voie d’encerclement. Les autorités lyonnaises estiment toute résistance vaine. Dans la nuit, l’armée d’Augereau se replie en bon ordre vers le sud sur Vienne puis Valence.
Le 21 mars le maire de Lyon André d'Albon porte les clefs de la ville aux autrichiens qui entrent en ville vers 11 heures.

Informations recueillies sur le site du Musée militaire de Lyon et de la région Rhône-Alpes.

Environ 80 000 combattants se sont affrontés le 20 mars. Les forces en présence étaient très en défaveur des français qui ont été contraints de s'incliner devant la supériorité des autrichiens en nombre (56 000 autrichiens contre moins de 20 000 français) et en pièces d'artillerie.
Les autrichiens occuperont la ville de Lyon jusqu'au mois de juin.
Entre temps, Napoléon avait abdiqué le 6 avril. Augereau s'est rallié à Louis XVIII le 16 avril comme beaucoup d'autres. Certains ont accusé le maréchal de laxisme et de défection dans la bataille de Lyon.

L'année 2014 a été l'occasion de célébrer cette bataille qui n'est pas connue du grand public et les animations prévues ont permis de combler ce vide.
Le tout orchestré par l'Académie Napoléon et la Brigade infernale, qui sont les initiateurs et les organisateurs des cérémonies du bicentenaire.

Site de l'Académie Napoléon.

Site de la Brigade infernale.

 

Célébration des 200 ans de la bataille de Limonest

Trois évènements ont été présentés dans les quelques photos suivantes :

 

 La Saporaille à Limonest le 1er février 2014

 


La troupe de la Saporaille.


Le canon
et en contrebas la Mairie.


Défilé avenue du Général de Gaulle.


Quelques chants
place du Griffon.


Mais que vise le canon ?


Chargement du canon.


Allumage.


Tir du canon.


Pendant ce temps,


les œufs en meurette se préparent…

 

 Cliquez sur le journal
pour consulter l'article paru dans « Le Progrès »

 

 Escarmouche à Limonest le 22 février 2014

 


Maréchal des logis chef.


Arrivée des soldats en car.


Les soldats français.

Site du 5e chasseur.
Accéder au site du 5e chasseur


Les soldats autrichiens…
qui viennent de République Tchèque.


KuK Feld Jäger Bataillon n° 5
Zlaté Hory Zuckmantel


Max Vincent,
maire de Limonest.


Les soldats français.


La troupe autrichienne à la manœuvre.


La troupe française à la manœuvre.


Une 1re escarmouche.


Et pour clôturer,
un air d'orgue de barbarie…

 

 Cliquez sur le journal
pour consulter l'article paru dans « Le Progrès »

 

 Reconstitution de la bataille à Marcy-l'Étoile (Parc de Lacroix-Laval) le 23 février 2014

 


Une arrivée insolite pour le canon !


Le canon gronde dans la plaine…


Seul devant les troupes autrichiennes.


Mais d'autres grognards
viennent à sa rescousse,


avant que la cavalerie ne s'en mêle.


Vue d'ensemble du champ de bataille.


Des « morts » sur le champ de bataille.


Après la bataille,


passage en revue des troupes.

 

 Cliquez sur le journal
pour consulter l'article paru dans « Le Progrès »